A la piscine municipale

S’il y a bien un endroit où mes fantasmes se libèrent, c’est à la piscine municipale. L’eau a cette capacité de révéler les corps dans une honnêteté brutale. Rien à cacher, rien à feindre. Les muscles, les courbes, les tensions. Tout se dévoile sous ce tissu mince, presque inutile.

Aujourd’hui encore, je suis venue chercher bien plus que quelques longueurs. Mon maillot noir une-pièce, légèrement échancré, colle à ma peau comme une seconde nature. Même dans ce une pièce très sage il est impossible de ne pas deviner mes beau seins, et, quand je m’avance vers le bassin, je sens déjà les regards glisser sur moi. Je les laisse venir, m’effleurer, me jauger. J’aime ce pouvoir-là, cette petite domination muette.

Assise au bord du bassin, mes jambes immergées jusqu’aux genoux, je scrute. Des corps entrent et sortent de l’eau. Des gestes précis, des éclaboussures, des muscles qui se contractent. Puis mes yeux s’arrêtent sur lui.

Un homme, d’une trentaine d’années peut-être. Bronzé, le dos large, les cheveux encore humides qui laissent de petites gouttes couler sur son cou. Je remarque tout : la force tranquille de ses épaules mais aussi la manière dont il ajuste maladroitement son maillot, comme s’il était trop à l’étroit. Il n’a pas ce corps d’Apolon des nageurs de compétition mais je devine qu’il essaie de s’entretenir. Il vient sûrement une fois par semaine, parfois deux quand il en a le courage. Je souris en silence. Il ne m’a pas encore remarquée, mais ça ne tardera pas.

Je m’imagine déjà contre lui. Je le vois dans ma tête, me soulever hors de l’eau, ses mains glissant sur mes hanches ruisselantes. Je me demande si sa peau a ce goût salé que l’on trouve parfois sur les corps trop souvent exposés au soleil. Une chaleur me traverse.

Je le suis du regard alors qu’il plonge dans le bassin. Sa brasse est un peu précipitée mais efficace. Chaque mouvement pousse l’eau parfaitement symetrique, et je me surprends à visualiser ces mains ailleurs. Contre mes cuisses. Dans mes cheveux. J’ai envie de lui, là, maintenant, sans plus attendre.

Je glisse dans l’eau pour m’approcher. Je ne suis pas impatiente, pas trop rapide. La chasse demande une forme de lenteur calculée. Une fois proche de sa trajectoire, je feins l’imprévu. Un mouvement maladroit, une petite éclaboussure. Rien de trop ostentatoire. Je veux qu’il me remarque sans comprendre que c’est moi qui l’ai décidé.

Il lève les yeux vers moi en sortant la tête de l’eau. Ses pupilles sombres rencontrent les miennes, et je sais que je tiens mon entrée. Je lui souris, un sourire léger, un peu timide, celui qui dit : « Je suis accessible, mais pas pour n’importe qui. »

— Vous nagez bien, dis-je, la voix douce mais assurée.

Il s’arrête, essuie les gouttes qui perlent sur son front, un peu surpris de l’interruption. Ses lèvres s’entrouvrent, et je capte cette fraction de seconde où il hésite entre la politesse et l’intérêt.

— Merci. J’essaye de m’améliorer.

Sa voix est grave, un peu rocailleuse. Elle vibre dans l’air humide, et je me demande si elle sonnera de la même façon dans un murmure.

Je m’appuie contre le bord, m’approchant subtilement. À cette distance, il peut voir la brillance de ma peau, le contour de mes seins sous le tissu tendu par l’eau. Je sais ce qu’il regarde, je le vois dans ses yeux.

— Vous n’avez pas besoin de beaucoup d’efforts, dis-je en le fixant. Vous êtes déjà… impressionnant.

Il rit, un peu gêné. Parfait. Les hommes adorent qu’on flatte leur ego, mais ils tombent toujours dans le piège quand on y glisse un brin de sincérité.

La conversation se poursuit, légère, anodine, mais chaque mot que je choisis est un fil que je tisse autour de lui. Il m’apprend qu’il s’appelle Mathieu, qu’il vient ici presque tous les mardis pour se détendre après le travail. Il pose quelques questions en retour, mais je suis évasive. Le mystère est mon arme favorite.

Quand je fais mine de m’éloigner pour « reprendre mes longueurs », il hésite. Je le sens. Alors je me retourne et, sur un ton presque innocent, je lance :

— Peut-être qu’après la séance, vous pourriez me montrer comment vous faites cette brasse si efficace ?

C’est lui qui me rejoint cette fois. Je savais qu’il le ferait. Les hommes aiment croire qu’ils mènent la danse, alors qu’ils ne font que suivre mes pas.

Dans les vestiaires, j’ai feint de me tromper de sortie, le suivant côté garçons. Il y  avait peu de monde et je l’ai entraîné dans la cabine la plus proche juste après les douches. Je crois qu’on nous a vu mais personne n’a osé intervenir. Une fois la porte tirée ses yeux glissent sur mon corps comme un courant électrique, les mots sont inutiles, je n’en dis pas un seul.

Je l’attire contre moi, mes lèvres trouvant les siennes avec une urgence dévorante. L’odeur du chlore sur sa peau se mêle à celle, plus subtile, de son parfum. Je m’accroche à ses épaules, à sa nuque, et ses mains descendent sur mon dos, hésitent un instant, puis s’emparent de mes hanches.

C’est brutal, rapide, tout ce que j’aime. Il écarte mon maillot, sort sa queue et me pénètre. La pièce est minuscule, mais il n’y a besoin de rien d’autre. Ses mains me découvrent comme si elles s’étaient toujours attendues à ça. Mes ongles glissent sur sa peau, et chaque gémissement que je lui arrache me fait l’aimer un peu plus dans l’instant. Je le laisse me prendre debout je devine qu’il faut ralentir si je veux faire un peu durer. Alors je me dégage et m’accroupis sur le carrelage ses belles fesses dans mes mains. J’ai envie de le sucer alors pourquoi m’en priver. J’enlève mon bonnet de bain pour libérer mes chez eux et il pose sa main sur ma tête. J’avale son sexe en entier, je l’ai au fond de ma gorge. Il pourrait m’étouffer mais j’aime tellement ça ! Je suce en pressant ses fesses. J’ose un doigt dans son anus. Parfois les hommes n’aiment pas du tout, je sais la manœuvre risquée. Mais sa pression sur ma têtes enfonçant son sexe au fond de ma gorge m’ote tous mes doutes. Quand je sens a ses mains crispées dans mes cheuveux et tous ses muscles se contracter je sais qu’il est au bord je me recule un peu pour le branler, heureuse de lui offrir le spectacle d’une belle éjaculation faciale. Je m’essuie et le laisse avant qu’il n’ait le temps de dire qu’il voudrait me revoir. C’était parfait comme ça je n’en veux surtout pas plus.

Quand je sors de la piscine, mes cheveux encore humides et un sourire satisfait sur les lèvres, je sais déjà que j’ai très envie d’essayer d’autres piscines municipales. Des lieux où les eaux troubles du désir ne se tarissent jamais.

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Au téléphone

Quand le téléphone a vibré sur la table de chevet, je savais que je n’aurais pas dû répondre. Mais j’ai vu son nom s’afficher, et c’était comme un rappel brutal à la réalité que j’étais en train de fuir. Mon mari. L’homme dont j’avais accepté de porter le nom, les habitudes, les dimanches familiaux et les projets bien rangés.

Jacques m’observait depuis l’ombre de la pièce, appuyé contre le mur, un sourire indéchiffrable sur les lèvres. Il n’a rien dit quand j’ai décroché, se contentant de glisser ses mains sur mes hanches, d’une lenteur calculée, comme pour me rappeler où j’étais vraiment.

— Oui, mon amour ? ai-je dit, la voix que je réservais à mon époux. Lisse. Contrôlée.

— Tu fais quoi ?

Une question anodine. Une question piège. Je l’ai entendu tapoter sur son clavier à l’autre bout du fil, distrait, confiant.

— Je lis, j’ai menti.

Jacques a ri, sans un bruit. Ses doigts se sont faufilés sous l’élastique de ma culotte, brûlants sur ma peau, et j’ai senti une vague de panique me monter à la gorge. Pas parce que je voulais qu’il arrête, mais parce que je savais que je n’allais pas pouvoir me contenir.

Mon mari a continué à parler, quelque chose sur ses collègues, son dîner à l’hôtel. Je ne l’écoutais plus. Jacques a tiré doucement sur ma culotte, me forçant à relever légèrement les hanches pour l’aider, et je me suis mordu l’intérieur de la joue pour ne pas laisser échapper un soupir.

— Tout va bien ? m’a demandé celui sensé être l’homme de ma vie, cette fois avec un peu plus d’attention.

— Oui, bien sûr, pourquoi ?

Ma voix était légèrement rauque, et je me suis raclé la gorge. Jacques s’est agenouillé devant moi, son regard fixé sur le mien, une provocation silencieuse. Sa langue a effleuré ma peau, et j’ai dû m’appuyer sur l’oreiller pour ne pas perdre l’équilibre.

À l’autre bout de la ligne, mon époux ne remarquait rien. Il continuait de parler, ignorant que ses mots se dissolvaient dans l’air tandis que Jacques me consumait, sa langue ouvrant la corolle de mon sexe déjà moite. Je répondais par des hochements de tête inutiles, des monosyllabes mécaniques, concentrée sur une seule chose : ne pas perdre pied. Mais Jacques le savait. Il jouait avec moi, alternant douceur et intensité, comme s’il testait mes limites. Il suçait juste au bord de mes grandes lèvres. S’éloignait, le laissais parler puis plongeait sa langue juste au milieu d’une de mes phrases que je peinais à garder cohérente.

— Tu veux que je te laisse ? a demandé Frank, vaguement inquiet.

— Non, non… Raconte-moi…

C’était un défi. Un jeu cruel que je m’imposais. Sentir mon mari à l’autre bout du fil pendant qu’un autre homme me dévorait. Peut-être que je voulais être découverte. Peut-être que je voulais que mon mari entende la vérité dans mon souffle court et mes silences.

Jacques s’est redressé, sa bouche humide, et a murmuré contre mon oreille :

— Dis-lui que tu l’aimes.

J’ai fermé les yeux, mon cœur battant contre mes côtes.

— Je t’aime, ai-je soufflé à mon époux, comme une prière.

Et dans le même instant, Jacques enfonçait sa queue sans difficulté dans mon sexe brûlant.

— Oui, moi aussi je t’aime. Tu es sûre que ça va ? Mon mari était d’u coup plus attentif, comme s’il avait deviné dans le ton de ma voix que quelque chose clochait. Tu es seule ?

Je voulais raccrocher, trouvant le jeu trop dangereux. Mais Jacques ne semblait pas du même avis. Il tenait mon poignet m’imposant de garder le téléphone contre mon oreille. Dans l’autre il murmurait doucement. — Dis lui que tu aimerais que ses parent gardent votre fille pour avoir un week-end en amoureux.

— Tu sais si tes parents sont…Humm… li …bres ce …hu… week…end ? Les lents va et vient de Jacques en moi, son ventre contre le mien rendaient ma diction difficile.

— Tu es sûre que ça va ?

— Oui….oui, je …me disais juste que t’es parent pourraient venir à la maison. On partirait en week end…juste nous deux.

Jacques venait de me retourner et de s’emparer du tube de vaseline.

Si vous m’aviez sous la main, allongée nue sur le ventre. Qui voudriez vous que j’appelle au téléphone pendant que vous vous occuperiez de moi ? Répondez moi en commentaire..

 

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