Une idée du bargeot d’ami de Marie, André. Un pervers raffiné complètement déjanté mais assez créatif. Une grande maison isolée non loin d’une ville appelée Issoire. Un petit parc arboré entouré d’une enceinte de pierres. La maison, un corps de ferme le long de la départementale. Je mentirais si je vous décrivais le crissement des graviers blancs sous les roues de ma Fiat500c. Après le portail on suit plutôt un vague chemin terreux qui longe le mur d’enceinte pour se garer sous l’ancienne écurie reconvertie en abris à voitures. C’est Marie qui m’a proposé de participer à cet escape game sexy.
« Nous serons quatre filles, je ne connais pas les deux autres. Je ne sais pas combien de mecs. Mais c’est ce vieux pervers d’André qui organise. Alors je pense qu’il n’aura pas prévu beaucoup de concurrence… »
André, c’est vraiment pas mon type. Sexagénaire, cheveux blancs, mou du ventre. Mais Marie, elle, je l’aime d’amour et avec elle je n’ai jamais été déçue. Alors je me suis libérée ce mercredi soir d’après confinement.
-« Il y a un dress code ? »
-« Non, pas que je sache. Il faut juste se présenter chez André à 20h précises mercredi à jeun depuis au moins midi et sans smartphone ni montre. Il a précisé que c’était important de jouer le jeu.»
-« Ah ? Bon, ok, ça me fait une occasion de perdre un peu de poids. Avec le confinement je me suis un peu laissée aller… »
-« Alors tu viens ? »
-« Et comment que je viens. Hors de question de te laisser seule avec deux autres filles. Je te rappelle que c’est moi ta partouze partenaire officielle ! »
-« Je t’aime ! »
-« moi aussi je t’aime… »
-« Oui mais moi je t’aime vraiment ! »
-« C’est celle qui dit qui y est… »
-« Pfffft, ça veut rien dire »
-« Allez à mercredi. »
-« On y va ensemble ? »
-« Bin oui, il a dit de venir, il a pas dit chacune séparément. »
A vingt heures piles donc nous sortons de ma voiture et nous dirigeons vers la porte d’entrée éclairée du logis d’André. Je pourrais écrire un manoir pour plus d’effet dramatique mais c’est juste une grosse ferme mal crépie toute en longueur. Marie a un blouson de cuir et un jean moulant qui lui fait un beau petit cul. Je suis en bottes de cuir et robe en laine. Dessous c’est sexy mode call girl en porte jarretelles. J’imagine bien que je n’ai pas été conviée pour jouer au Scrabble.
La porte est entrouverte, nous la poussons et entrons dans directement par la cuisine. Sur une table en Formica quatre foulards de couleurs différentes avec des étiquettes en papier cartonné façon plan de table de mariage. En face de l’étiquette Lucie le foulard est orange. Celui de Marie rouge. Il y a un jaune et un rose. Sous mon foulard une enveloppe que je décachète.
« A partir de maintenant ton nom est Abricot. Ton amie Marie est Fraise, vous serez bientôt rejointes par banane et litchi. Mets ton bandeau sur les yeux et attends sagement. »
J’interroge mon amie du regard. Sa lettre doit être de la même teneur. Elle hausse les épaules et s’attache le bandeau sur les yeux. Je l’imite. Le tissus n’est pas très épais et laisse filtrer la lumière. L’attente n’est pas longue je suis surprise par deux main sur mes épaules. On me fait tourner plusieurs fois sur moi même puis je sens le contact métallique de menottes sur mes poignets. Je suis guidée chancelante. On me fait rentrer dans une pièce et l’on m’assoit sur ce que je devine être un lit. puis la porte claque en se refermant. Je n’ose pas enlever mon bandeau tout de suite. Mais je devine qu’il fait sombre et j’entends bouger pas loin de moi. Alors j’enlève mon bandeau. On n’y vois rien. Noir complet.
Je chuchote -« Marie ? »
-« Oui, je suis là. » tu peux te guider au son de ma voix ?
cliquetis. Je me rends compte qu’une chaîne est accrochée à mes menottes et aux barreaux du lit sur lequel on m’a assise.
« Marie ? Toi aussi tu es attachée ? »
-« Oui… »
-« Silence ! » la voix est forte mais nasillarde. Je devine qu’elle vient d’un haut parleur. La porte s’ouvre et un homme mince que je ne connais pas amène une fille blonde avec un bandeau jaune sur les yeux. Il la pousse à côté de moi sur le lit et joint ses menottes aux miennes avec un cadenas à code. L’homme qui le suit avec la quatrième fille, une petite brune asiatique en talons aiguilles, je le connais. C’est André. Il ne m’adresse même pas un regard et il attache litchi à Marie comme l’autre l’a fait avec Banane.
L’autre homme sort de la pièce et André nous sert son petit discourt de bienvenue : « Mesdemoiselles, bienvenues à l’académie salade de fruits. Les fruits c’est vous. J’ai le plaisir de vous annoncer que vous avez été choisies par le roi Rama X de Thaïlande pour intégrer son Harem personnel. Vous êtes ici pour apprendre les règles du Harem et comment vous comporter en présence de son Altesse. Pour l’instant, installez vous et faites connaissance. On vous dira bientôt quoi faire. »
-« Heu, André, c’était pas sensé être un escape game ? »
-« Mais bien sûr…Abricot…à vous de trouver comment vous échapper…En attendant vous êtes à l’académie en formation pour intégrer le Harem… »
Puis il nous laisse sans oublier d’éteindre la lumière. Il fait à nouveau noir.
-« Bin ok, super, merci Marie, génial ton plan ! »
-« Oh, ça va, c’est pas méchant. Avoue que c’est original. Vis le comme une aventure de plus…et appelle moi Fraise, ça te mettra plus dans l’ambiance. »
-« bon, ok. Et elles en pensent quoi Banane et Litchi ? »
-« Banane elle pense que si on avait de la lumière ça irait déjà mieux. »
-« Pareil ! » dit Litchi depuis le lit de Marie.
A suivre…
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Bonjour ma chère Lucie, ou plutôt Abricot 😋
Quand est-ce que tu nous publieras la suite ? Je suis très impatient 😘😘
C’est tellement difficile de retranscrire ! Parfois tu vis un truc c’est dément et tu sais pas comment le rendre lisible. Le drame de ma vie. Sinon, en ce moment je suis bien branché plans culs avec un mec qui sait exactement comment me rendre folle avec des légumes… Trop bizarre. Mais quand j’essaye de le raconter ça fait plus ridicule qu’excitant. Trop bizarre !
Salut ma chère petite salope
Quand allons nous avoir la suite de cette histoire ? Je suis très impatient 🤪🤪
Quelle excitante mise en bouche, je suis impatient de découvrir la suite !
J’en profite pour vous remercier de ce site, de vos confessions. J’y pense souvent lorsque je reçois certaines de mes maîtresses et il m’arrive de reproduire certains passages de vos histoires.